L’histoire de Guiry-en-Vexin est très riche et nous a laissé de nombreux édifices qui contribuent à la notoriété de ce petit village situé au cœur du Vexin français .
L’allée cavalière
Située dans le prolongement de la cour d’honneur du château, cette allée cavalière linéaire de 500 mètres de long, bordée de grands tilleuls permettait aux seigneurs de Guiry d’aller directement chasser dans le bois de Morval qui leur appartenait.
L’allée couverte du « bois couturier »
Il s’agit d’une sépulture collective, environ 200 personnes, située dans le bois de Morval dominant le village. Elle date de l’époque néolithique tardive, soit 3000 ans environ avant Jésus-Christ. Elle est classée Monument historique. Cette sépulture est assez bien conservée, notamment le bouchon de pierre qui en fermait l’entrée et que l’on peut voir au musée archéologique du val d’Oise.
L’église Saint-Nicolas
Elle surprend agréablement par son clocher en forme de dôme et son harmonieux mélange de style, gothique flamboyant et renaissance. Elle mérite vraiment une visite, pour la richesse de sa statuaire, une vingtaine de statues, principalement du XVI° siècle, et de son mobilier, en particulier une clôture en bois sculpté (XV°) entourant des fonds baptismaux (XVI°), un Christ en bois sculpté (XVII°), une fresque de la Nativité (XVI°), une pierre tombale d’un seigneur de Guiry (XIV°). Des célébrations religieuses se déroulent encore dans l’église.
Le château
La Maison de la famille des Guiry est une des plus anciennes de France. Elle est citée dans une charte de 1053, de l’abbaye de saint Père de Chartres. Les descendants de cette famille habitent toujours le même domaine, qui se transmet par les femmes depuis le milieu du XIX° siècle. Il émane du château des Guiry, conçu par François Mansart au XVII° siècle pour André II de Guiry, un sentiment d’harmonie et de simplicité que résume bien François Blondel dans son histoire de l’architecture : « Le château de Guiry illustre cette beauté naturelle et simple de la belle architecture qui contente par la seule symétrie ou juste rapport des parties ». La cour d’honneur a retrouvé son aspect originel du XVII°, ainsi que les communs du château. L’intérieur, longtemps laissé à l’abandon a été refait avec goût. Le parc a perdu ses parterres du XVII° mais ne manque pas de charme avec sa perspective arborée vers les ruines du Cabin.
Le cabin
Ancienne demeure de la famille des Guiry, il ne reste que les ruines de l’hôtel seigneurial (XV°). Subsistent aujourd’hui une belle cheminée finement ouvragée et quelques belles ouvertures, fenêtres et porte, témoins de la finesse de l’architecture de cette époque.
La croix de carrefour torsadée
A la sortie du village, au croisement de la route du Tillay et de la rue saint Nicolas, se dresse une élégante croix du XIX° siècle, sculptée par un maçon de Guiry-en-Vexin, Jean Denise qui servait autrefois de but de procession lors des fêtes du 15 août. On remarquera notamment son fût torsadé et les extrémités de la croix fourchetées.
La croix de croisette
Sur le chemin du Tillay qui rejoint la nationale 14, au lieu-dit La Croisette, se dresse dans un champ de blé, au bord de la route, une croix romane du XII° siècle, typique du Vexin français et que l’on appelle pattée, car les bras supérieur et inférieur de la croix sont en forme de pattes d’oies.
Deux jolies fermes avec cour fermée se tiennent encore à Guiry-en-Vexin, l’une, la ferme d’en haut, située à l’entrée du village quand on vient de Commeny, et qui date du XVII/XVIII° siècle et l’autre, la ferme du château, du XVIII° siècle, qui se trouve presqu’en face de l’église.Aût. On remarquera notamment son fût torsadé et les extrémités de la croix fourchetées.